Blog des étudiants de L’Ecole de design Nantes Atlantique en graphisme

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20 mai 2015    Non classé

De quelle manière la sérigraphie perdure-t-elle, notamment face aux autres modes d’impression ?

De nos jours, la sérigraphie est présente et utilisée tout autour de nous. Développée dès l’an Mil sur le principe du
pochoir, cette technique d’impression se retrouve dans de nombreux domaines. Pourtant, à l’ère de l’informatisation et de la diffusion, de nombreux modes d’impression modernes et numériques se profilent sur le marché. Comment, et de quelle manière la sérigraphie réussit-elle à perdurer vis-à-vis de cette concurrence ? Quelles sont les entreprises qui choisissent la sérigraphie et dans quelles conditions opèrent-elles ?


La sérigraphie : distinguer industrielle et artisanale

L’impression sérigraphique utilise la technique du pochoir. Elle permet d’imprimer sur une multitude de matériaux comme le papier, le bois, le textile, le métal, le plastique. La première étape consiste à reporter le dessin à imprimer sur un typon (calque ou acétate), à la main, ou à l’aide de l’outil informatique. Durant l’insolation, le typon sur lequel est dessiné le motif est alors placé entre un écran recouvert d’une couche photosensible et une source lumineuse. L’écran est ensuite rincé. Durant l’étape du dépouillement, les zones non-insolées se dissolvent. L’écran est placé sur la table d’impression. L’encre est déposée puis raclée afin de faire apparaître le motif sur le support papier qui sera ensuite placé dans un séchoir. Aujourd’hui, le travail en atelier tend à devenir de moins en moins manuel : le processus de sérigraphie s’informatise considérablement.

1. Sérigraphie sur textile par l’Atelier Myriagone. L’équipe travaille de façon artisanale, réalise des travaux d’artistes, et répond à la commande de particuliers ou d’entreprises. Image provenant de Myriagone, Paris.

1. Sérigraphie sur textile par l’Atelier Myriagone. L’équipe travaille de façon artisanale, réalise des travaux d’artistes, et répond à la commande de particuliers ou d’entreprises. Image provenant de Myriagone, Paris.

En France, trois entreprises de sérigraphie sur quatre sont artisanales. Généralement, il s’agit de petites structures dites PME, dirigées par de plus petites équipes que dans le secteur industriel. Ces entreprises proposent d’imprimer essentiellement sur papier et textile et parfois sur d’autres supports comme le verre, le carton ou le plastique. Elles répondent à des commandes de moyennes séries (tee-shirts, sacs, affiches, faire-parts, cartes de visite). La sérigraphie dite artisanale, dédiée principalement aux applications graphiques, a pour critère le plus important le rendu des couleurs et cible notamment le marché de l’édition.

2. Passage de l’encre sur l’écran de sérigraphie, à L’Ecole de Design Nantes Atlantique. Image personnelle.

2. Passage de l’encre sur l’écran de sérigraphie, à L’Ecole de Design Nantes Atlantique. Image personnelle.

La sérigraphie industrielle désigne le procédé d’impression sérigraphique destiné au secteur industriel : ce procédé répond à des commandes de grande série et permet l’impression sur tous types de supports en vue de développer un produit fini. Les structures d’activité sont généralement plus conséquentes que pour les entreprises artisanales. L’étape d’impression s’apparente alors à un procédé d’enduction et constitue uniquement une étape dans la fabrication d’un produit. Ainsi, pour exemple, le sérigraphe exerçant au sein d’une structure industrielle imprime sur verre en vue de réaliser du vitrage automobile ou des portes de douche.

3. Sérigraphie dite pour l’industrie. Impression d’un logotype sur machine à laver par l’entreprise Asti. Image provenant d’Asti, Lyon

3. Sérigraphie dite pour l’industrie. Impression d’un logotype sur machine à laver par l’entreprise Asti. Image provenant d’Asti, Lyon

La sérigraphie face aux autres modes d’impression

« La sérigraphie se caractérise par un procédé d’impression différent de l’imprimerie. Par ce procédé on peut imprimer tous types de supports : aussi bien de l’autocollant, du tee-shirt, du sac plastique », explique Emmanuel MAUGER, professeur dans le cadre de la formation CAP Sérigraphie industrielle du lycée Emile Zola, situé à Hennebont. Pourtant, face aux autres modes d’impression, la sérigraphie se voit sérieusement concurrencée.

En terme économique, certains domaines d’applications sollicitent désormais d’autres modes d’impression. C’est le cas pour l’impression jet d’encre qui tend à s’affirmer dans le secteur du textile. En effet, elle présente de nombreux avantages d’ordre économique et pratique que la sérigraphie ne permet pas. Par exemple, l’impression jet d’encre réduit les coûts de main d’œuvre, ainsi qu’au démarrage. Elle permet d’imprimer sans limite de cadre et surtout sans contact : ainsi le risque de distorsion de l’image, récurrent en sérigraphie, est éliminé. Cependant et malgré ces avantages, l’impression jet d’encre ne remplacera pas la sérigraphie dans un avenir prévisible. A l’heure actuelle, le jet d’encre ne concurrence la sérigraphie que dans le domaine des petites séries, imprimées en tons continus, avec ou sans personnalisation.
La sérigraphie tire son succès depuis la particularité de ses encres, qui permet un rendu opaque et des couleurs intenses.

4. Image sérigraphiée sur planches de bois par The Ten Collective, un collectif artistique basé à Sheffield, en Angleterre. Image provenant de The Ten Collective.

4. Image sérigraphiée sur planches de bois par The Ten Collective, un collectif artistique basé à Sheffield, en Angleterre. Image provenant de The Ten Collective.

En terme d’écologie, en utilisant des encres solvantées et les vernis UV, la sérigraphie ne se présente pas comme un mode d’impression écologique. Le procédé est également gourmand en eau et utilise des produits toxiques lors du nettoyage du tamis.
En terme de praticité et de rendu, la sérigraphie n’est pas infaillible face à d’autres procédés d’impression. Le maillage des pochoirs n’autorise pas de linéatures élevées : les trames de 50 lignes constituent généralement une limite. Parfois, la finesse des détails peut être difficile à reproduire, notamment concernant les petits caractères de police. La gamme complète des nuances et les dégradés subtils ne peuvent pas toujours être reproduits. La sérigraphie requiert un dispositif de séchage et le rendu est difficile à simuler sur épreuve, alors même que d’autres modes d’impressions comme l’impression numérique permettent de sortir facilement des épreuves.

La sérigraphie : les caractéristiques qui la sauvegardent
La sérigraphie concurrence les modes d’impression « de l’imprimerie » car elle offre un très large éventail de supports d’impression. Notamment grâce aux particularités de l’encre, il est possible de sérigraphier sur presque tout : cartons, papiers, bois, plastiques (PVC, polyéthylène, polypropylène, polystyrène…), sur du métal, du verre, mais aussi sur des textiles (coton, nylon, polyester). Par exemple, dans le cas de la déclinaison d’une identité sur verre, papier et textile, le client doit opter pour une impression en sérigraphie.
La sérigraphie est une technique d’impression aux multiples avantages et aux grandes qualités plastiques. Elle permet des rendus de qualité et également différents effets d’impression. En utilisant des encres adaptées, on peut varier les rendus : mat, effet brillant, vernis.
En sérigraphie, il est possible d’imprimer en quadrichromie et également en tons directs. Par ailleurs, la viscosité des encres confèrent au support un toucher tactile. Désormais, certaines entreprises utilisent exclusivement des encres à l’eau et recourt

5. Promotion de l’évènement «Professions Culture». Affiches imprimées avec tons directs par Fannette Mellier pour le Ministère de la Culture. Image provenant du blog du lycée Brequigny à Rennes.

5. Promotion de l’évènement «Professions Culture». Affiches imprimées avec tons directs par Fannette Mellier pour le Ministère de la Culture. Image provenant du blog du lycée Brequigny à Rennes.

à un nettoyage par station d’épuration, ce qui permet d’assainir les eaux rejetées. En plus d’offrir des impressions de qualité, le procédé en lui-même apporte de la valeur ajoutée à un projet : dans le domaine de l’édition notamment, le recours à la sérigraphie permet des rendus « authentiques » ; c’est souvent cet aspect qui séduit les clients.
Particulièrement utilisée par le secteur industriel et textile, l’impression sérigraphique connait un regain d’intérêt pour sa simplicité, ses qualités esthétiques et plastiques. Le procédé a été exploité et porté par le mouvement pop-art des années 50-60 ainsi que par les grands affichistes. La qualité d’impression en aplat, l’intensité du rendu des couleurs, l’épaisseur d’encrage, la conservations des couleurs, constituent les particularités intéressantes de la sérigraphie ; et ce sont notamment ces aspects que l’impression numérique peine aujourd’hui encore à reproduire.


Qu’il s’agisse de textile, de papier peint, de puce électronique ou de vitrage automobile, la sérigraphie, issue de la technique du pochoir, se décline sur tous les supports de notre quotidien. Ses avantages lui permettent de s’inscrire comme leader dans le milieu industriel, relativement à d’autres moyens d’impression, numériques notamment. Egalement très employée sur support papier, les qualités plastiques et graphiques de la sérigraphie séduisent toujours le marché de l’édition. Il s’agit donc d’une technique employée de manière artisanale ou industrielle, qui satisfait pour sa simplicité et ses particularités d’impression. Aujourd’hui, même si concurrencée par le numérique, la sérigraphie évolue et s’impose toujours comme un mode d’impression à part.

6. Vitrage sérigraphié Ixa. Image provenant du site NovaTech

6. Vitrage sérigraphié Ixa. Image provenant du site NovaTech

Sources textes et images :

  • « Le métier de sérigraphe », [reportage], L’Artisanat, mise en ligne en février 2012, durée 3mn14. Visible sur le site de l’artisanat.info, consulté le 21/01/15. – « La sérigraphie expliquée par Alain Jaubert », [extrait de « Andy Wahrol, « Ten Lizes » »], Palettes Production – Centre Georges Pompidou, mise en ligne en avril 2012, durée 1,53. Visible sur youtube.com, consultée le 21/01/15.
  • COSSU, Matteo, DALQUIE, Claire, La sérigraphie. Pyramyd, 2012. – VerteImpression.com, Verte Impression. « Impression écologique de t-shirts et autres textiles », http://verteimpres- sion.com/fr/ecologie.html, consulté le 21/01/15.
  • Explisites.com, Explisites. « La sérigraphie », http://www. explisites.com/serigraphie.html, consultée le 21/01/15. – CORREIA, Geneviève, Cours d’Impression-Reproduction enseignés à l’Ecole de Design Nantes Atlantique dans le cadre de la formation Année 2 en Graphisme.
  • TheTenCollectiv.com,    The    Ten    Collective,    http:// thetencollective.tumblr.com, consulté le 21/01/15. – Tealer.fr, Tealer, http://tealer.fr/fr, consulté le 21/01/15. http://www.thieme.eu, Thieme. « Le principe de la sérigraphie », http://www.thieme.eu/fr/la-serigraphie, consulté le 18/02/15. onisep.fr, Onisep. « Fiche métier : Sérigraphe », http://www. onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/serigraphe, consulté le 18/02/15.
  • dezzig.com, Dezzig. « La sérigraphie », http://www.dezzig. com/serigraphie/, consulté le 18/02/15. Artisanat.info,
  • L’Artisanart. « Le métier de sérigraphie », http://www.artisanat.info/metier/serigraphe, consulté le 18/02/15.

7. Image produite par l’artiste Andy Warhol, icône du mouvement pop-art. Image provenant du blog du lycée Monnet, à Versailles.

7. Image produite par l’artiste Andy Warhol, icône du mouvement pop-art. Image provenant du blog du lycée Monnet, à Versailles.

Article rédigé dans le cadre du cours Impression-Reproduction de l’Ecole de Design de Nantes par A. Grange, L. Rivol, A. Follenfant, S. Savattier, I. Galtier, L. Le Gourriérec – G2H

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20 mai 2015    Non classé

Les impression textiles artisanales

Le principe d’impression semble intemporel, en effet certaines peintures rupestres étaient réalisées grâce à des techniques toujours employées aujourd’hui (la reproduction d’ombre, le pochoir…). Depuis, de nombreuses techniques se sont développées dans le monde. Chacune ayant leurs spécialités et ayant imprégné l’imagerie de la culture dont elle est issue. Cependant, ces techniques  traditionnelles semblent être délaissées depuis l’apparition de technologies plus fonctionnelles et plus accessibles. Ces techniques ont continué de se développer et nous pouvons encore trouver différentes façons d’utiliser ces techniques artisanales. Ce sont ces pratiques, réalisables chez soi que nous vous pré- sentons tout-au long de cet article.


La sérigraphie textile

La sérigraphie est une méthode d’impression qui est actuellement très en vogue. De plus en plus de projets sont sérigraphiés et cela sur des supports extrêmement variés. L’avantage de ce medium est son accessibilité par un grand nombre de personnes. Concernant le prix, il faut compter entre 300 et 400 euros (www.seri-suisse.com) pour posséder son propre atelier de sérigraphie. Une fois celui-ci en votre possession vous n’avez plus qu’à acheter de l’encre (environ 30 euros pour un litre de noir et 40 euros pour un litre de couleur).

Body sérigraphié par Fishbrain Print

Body sérigraphié par Fishbrain Print

Nous avons rencontré Sébastien de l’atelier Fishbrain à Angers qui nous a expliqué le processus de sérigraphie.
Équipe Dowie : Pouvez-vous me décrire les différentes étapes d’une impression sérigraphie sur textile ?

Sébastien : Nous travaillons à l’ancienne, ce que l’on appelle la sérigraphie artisanale. Nous utilisons un cadre en bois que l’on recouvre d’une toile micro-perforée. Cette toile est enduite d’un produit qui réagit aux rayons UV. On imprime le visuel sur un film transparent, ce film est posé sur le cadre que l’on flashe à la lampe UV pendant 5 mn. Il ne reste plus qu’à dégraver le cadre (enlever tout ce qui n’a pas été flashé à l’UV)
Équipe Dowie : Quels types de support utilisez-vous ?

Sébastien : Nous pouvons sérigraphier sur presque tous les supports, tee-shirts, sweatshirts, sacs et sur tous types de
tissus (coton, laine, lin…) se sont les encres qui varient en fonction du support. Équipe Dowie : Pouvez-vous nous citer quelques exemples de projet que vous avez réalisés ?
Sébastien : Nous avons imprimé différents backdrop (tissus servant d’arrière plan lors des concerts) pour le groupe The Shoes ou pour le collectif parisien La Sottise. Nous faisons également beaucoup d’impressions sur tee-shirts, sweatshirts, sacs en tissu et même pour des badges.
La technique du pochoir, est une technique presque similaire à celle de la sérigraphie. En effet, elle pourrait être une version plus simplifiée de la sérigraphie.

Le pochoir
On peut définir le pochoir comme un support dans lequel une forme a été découpée afin que cette forme puisse être reportée par l’application de pigment.
L’histoire du pochoir est intemporelle.

Exemple de réalisation d’un pochoir sur sac en toile.

Exemple de réalisation d’un pochoir sur sac en toile.

Cette technique peut être associée à différentes cultures : elle servait d’ornement aux ameublements du 18ème siècle, elle servait également à créer des motifs au Japon du 19ème siècle mais aussi pour coloriser les photographies en Europe à la même époque. Dans le domaine de l’art, des anonymes ont pu se faire un nom, no-tamment dans le street-art, où le pochoir est la technique privilégiée de certains artistes comme Bleck le rat.

Le pochoir est par essence, une technique artisanale puisqu’il s’agit d’une méthode simple nécessitant peu de matériel. Le pochoir offre de multiples possibilités. Il est possible avec plusieurs pochoirs d’effectuer différents passages de couleurs. Cette méthode est employée dans de nombreux domaines, l’ameublement, le textile, ou encore le tatouage provisoire.
Le Batic, à l’inverse du pochoir, dissimule le motif pour ne pas le teindre Il s’agit souvent aussi de traiter  le tissus dans son intégralité.

Le batik

Le batik est un technique d’impression textile ancestrale (datant à peu près de mille ans) principalement utilisée pour la réalisation d’étoffes? Celle-ci est pratiquée en Afrique et en Asie.
En 2009 « Le Batik indonésien » a été inscrit par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette technique peut également s’appeler: « en réserve de cire » ou encore « coloration par épargne ».
En effet le procédé consiste à cacher par une fine couche de cire les motifs pour les protéger de le teinture dans laquelle sera plongé le tissu. L’étape de positionnement de la cire peut se faire à l’aide d’un petit pistolet ou alors d’un fer comportant les motifs à appliquer. Souvent ces deux étapes sont répétées, pour apporter des nuances sur l’étoffe, il faut alors aller de la couleur la plus claire à la plus foncée. Une fois sèche, l’étoffe est plongée dans de l’eau bouillante pour retirer la cire.

Teinte du tissu au pinceau

Teinte du tissu au pinceau

Exemple de motif batik Indonésien fait avec la technique du batik

Exemple de motif batik Indonésien fait avec la technique du batik

Beaucoup plus répandu et plus récent que le batik, le flocage est probablement le moyen de personnaliséun tissus, un vêtement la plus part du temps.

Le Flocage
Le flocage est une technique d’impression dont les origines remontent à l’Antiquité. Plusieurs techniques similaires au flocage sont apparues au Japon et à Nuremberg au XIIe siècles. Ces dernières n’étaient pas réellement du flocage mais elles reposaient sur une technique de collage à l’aide de résine.

Flocage à l'aide d'un papier Flock

Flocage à l'aide d'un papier Flock

Le flocage est une méthode d’impression textile assez simple puisqu’il suffit d’utiliser une matière thermocollante appelée Flex ou Flock, la différence entre les deux est que le Flock a un aspect velouté.

L’impression se fait en pressant une plaque chaude sur le tissu. La technique du flocage n’est pas adaptée à la production en grande série, c’est une technique artisanale. Le flocage ne permet pas d’imprimer des motifs trop fins, en revanche elle est intéressante pour l’impression manuelle sur des zones difficilement accessibles en sérigraphie. Les couleurs sont très couvrantes, même sur des tissus foncés. Le flocage est une technique réalisable chez soi à l’aide de papier Flex ou Flock, il est possible d’utiliser un fer à repasser pour transférer la couleur.

La matière Flock est appliqué sur le tissu à l’aide d’une plaque chauffante.

La matière Flock est appliqué sur le tissu à l’aide d’une plaque chauffante.

Sources :

-www.pinterest.com

-www.wikipédia.fr

-http://www.graphywest.com

Interview Fishbrain Print (Angers)

-www.youtube.com/watch?v=8He1CKCEYKo

-http://www.flocage-textile-nantes.fr

- http://promattex.com

- http://www.monblason.com

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20 mai 2015    Non classé

L’argentique surprend et surprendra encore

À première vue, on pourrait croire que tout ce qui est « ancien » est obsolète mais détrompez vous, les appareils photos argentiques peuvent vous permettre des résultats photographiques étonnants et singuliers.

PERKEO II - Voigtländer

PERKEO II - Voigtländer

1 -  Photogénique de tous les temps

La génération Y a très peu connu l’époque des appareils photographiques argentiques, si ce n’est les appareils jetables achetés par les parents pour les voyages scolaires à la montagne.

Les utilisateurs d’appareils argentiques font preuve de patience car à l’opposé du numérique, on ne découvre ses photographies qu’après les avoir développées. Avec un appareil argentique, on ne parle pas directement d’impression mais de développement c’est-à-dire on restitue l’image fixée sur une pellicule argentique puis sur du papier, en passant successivement par différents bains chimiques qui fixent les couleurs, la stabilité et la tenue dans le temps  des images.

Le nombre de clichés est d’ailleurs restreint et on ne peut les supprimer.
Notre regard est soumis à une certaine rigueur qui nous incite à faire des choix.
On décide de faire une photographie quand quelque chose attire notre œil. La philosophie de l’argentique est ainsi bien différente de celle du numérique.

2 -  Des avantages non négligeables

Tout d’abord, le fait que l’appareil fonctionne le plus souvent sans batterie est important mais l’argentique permet surtout une bien meilleure impression. Elle offre de l’inattendu spontané, elle permet d’avoir un rendu supérieur au numérique.

Lomographie - Diana F+

Lomographie - Diana F+

La différence de performance entre argentique et numérique repose sur la qualité du point élémentaire obtenu sur l’émulsion argentique. Le point élémentaire est de taille bien inférieure au pixel numérique, autrement dit à égalité de surface exposée un film argentique contient plus d’informations que la même surface par acquisition numérique.

En s’adressant à un professionnel de l’imagerie médicale, utilisant des films argentiques et des images numériques, il nous dit :

« Un moniteur pour mammographie numérique doit avoir plus de cinq millions de pixels pour être potentiellement concurrentiel avec une mammographie sur film argentique. Au de-là de cette limite de cinq millions de pixels, l’œil humain ne fait pas la différence entre les deux supports : argentique et numérique. »

3 – Drôle d’impression

L’impression argentique est laissée de coté par les laboratoires photographiques qui privilégient les impressions numériques.

L’argentique crée des images par procédés chimiques, avec diverses étapes de transformations.
L’image est fixée, puis, à partir du négatif développé, on peut se focaliser sur son impression.
On parle de développement et non réellement d’impression.
Cette technique argentique permet à partir d’un négatif, de reproduire plusieurs fois une même image,
de différente manière.

Avec l’agrandisseur, on peut agrandir ou réduire la taille de l’image, comme en numérique. Il suffit d’éloigner ou de rapprocher la tête de l’agrandisseur, pour faire varier les dimensions. De-là, on s’entoure des outils nécessaires : des bacs, des solutions chimiques, d’un compte-pose1 et d’une lampe inactinique2. (Voir lexique)

Matériel nécessaire au développement

Matériel nécessaire au développement

3 – Impression argentique délaissée…

Où trouver le papier argentique ?
Bien, ce n’est pas si simple, il faut se rendre dans un magasin spécialisé.
Une explication à cela, le choix de papiers argentiques se réduit de plus en plus pour laisser
une plus grande place au numérique. Le numérique nécessite moins de préparation et de temps pour imprimer, ce principal argument qui est de taille accentue la réduction de la production de papiers argentiques. La reproduction des images sur du papier argentique, nécessite de la patience
car il faut attendre que l’image se fixe sur le papier.

Les passionnés d’argentiques trouvent des alternatives à cela, soit ils font appel à un professionnel pour le développement et l’impression de leurs photographies, soit ils s’organisent un atelier chez eux pour le faire eux-mêmes.
Le temps nécessaire pour choisir les contrastes, équilibrer la balance des blancs nécessite de leur part une patience délicate et un dosage maitrisé des réactifs chimiques. L’erreur peut s’inviter à tout moment, mais elle crée des imprévus qui peuvent être autant dévastateurs que bénéfiques. Dans le jargon, on dit qu’une photo est « brûlée » si celle-ci est restée trop longtemps immergée dans un bain chimique.

C’est pourquoi, de nombreux studios argentiques privilégient une impression de photographies numériques
car le traitement de ces dernières s’effectuent sur ordinateur avec un logiciel de retouches
où l’on peut revenir en arrière à tout moment.

4 – Papiers d’impressions

Comme un graphiste, qui choisit ses papiers pour imprimer ses créations, les passionnés d’argentique, s’efforcent de chercher des papiers différents : papier noir et blanc, papier couleurs, où les caractéristiques de ces derniers apportent une impression et un ressenti différent. Le choix du papier est important
pour  émouvoir le spectateur qui va découvrir les photographies.

En se rendant chez Photo St Pierre, à Nantes on découvre une multitude d’appareils, des accessoires
pour développer ses photos et également différents papiers. Certains sont maintenues au frais dans des réfrigérateurs car ils doivent être conservés à des températures basses pour protéger les composants chimiques qu’ils contiennent.

Il existe différents papiers comme les papiers Résine Couché dit RC qui selon la couche de résine apposée permet des rendus différents. Ce papier plastifié à développement permet d’écourter les temps de traitement, il est utilisé par les amateurs, les artistes, ou la presse. C’est le papier de base.
Il existe en différentes versions, mat, satin, brillant ou velours.

Le papier Baryté3 est utilisé pour les photos noir et blanc où les contrastes et les tons sont d’une qualité irréprochable. La durée de conservation est excessivement longue dans le temps de 75 à 200 ans.

Il existe également un large choix de papiers plus créatifs comme un papier qui modifie les couleurs
en fonction de l’intensité de lumière. Un vert devient un violet cela apporte une singularité dans
la photographie. Une poésie dynamique s’instaure aléatoirement selon la lumière présente
au moment de la prise de vue.

Étant donné la diminution des choix de papiers argentiques et la hausse du prix de ces derniers,
les professionnels pratiquent toujours la photographie argentique mais se tournent vers l’impression numérique de photographies argentiques car l’impression numérique propose des papiers proches de ceux utilisés pour l’impression argentique.

5 – De l’organique au numérique

Existe t-il une technique
qui combinerait l’argentique et le numérique ?

Oui, ça existe, en numérisant à haute résolution le négatif argentique, on obtient son image en pixels sur ordinateur. Le négatif devient virtuel et manipulable, il devient imprimable sur presse numérique
et on peut l’agrandir plus rapidement à la taille que l’on souhaite et intégrer la photo dans un masque d’écrétage4 par exemple.

Il conserve sa qualité argentique et bénéficie de la qualité d’impression numérique c’est ce que le Studio Ah permet de faire à Nantes. Le Studio Ah travaille les photographies argentiques de ses clients,
les numérisent, les retravaillent sur ordinateur et les impriment sur leur presse numérique.
De même, le Studio Ah travaille des photographies numériques et s’entoure également de photographes passionnés d’argentique sur certains projets comme Emmanuel Ligner qui lui mélange impression argentique et numérique. Ainsi, ressort dans son travail des contrastes intéressants principalement
dans ses photographies en noir et blanc.

Appareil compact numérique

Appareil compact numérique

6 – Imagination débordante et innovante

On peut hybrider les deux méthodes afin d’alterner avantages de l’un et limiter les inconvénients de l’autre.
Il y a énormément d’étapes intermédiaires, c’est-à-dire certains artistes vont mêler les deux en pratiquant la pictographie.

Cette technique a un but communicatif qui permet de dessiner de manière standardisée en éliminant
certains détails de la photographie. Ainsi, les artistes n’hésitent pas à revenir directement sur l’image et redessiner certaines parties. On doit faire des choix selon ce que l’on souhaite montrer.

Emmanuel Ligner, lui, est un artiste nantais qui, pourrait-on dire fait des expériences  et ainsi on peut le considérer comme un photographe différent :

Il mèle plusieurs techniques pour ses réalisations, il peut jongler du numérique, au chambre photographique grand format et aussi à la caméra obscura5… Sa série de clichés appelée « L’appartement » a été réalisée en 2013 à Nantes, au Sillon de Bretagne dans un appartement loué dans l’immeuble. « Le but de son travail était de « faire vivre un appartement au rythme du quartier».

Pour cette réalisation, Emmanuel Ligner va entièrement ré-investir le lieu, avec une scénographie particulière et une mise en lumière pour chaque pièce. Chaque espace a une couleur prédéfinie qui donne ainsi un sens à la photographie argentique : du noir pour la prise de vue, du rouge pour le laboratoire, au fond une salle de projection et les portraits accrochés aux murs.
L’appartement sert d’atelier mais c’est également le lieu d’exposition des clichés qu’il révèle dans ces lieux.

Ce photographe nantais peu commun utilise une chambre photographique (10 x 15), du papier
positif Baryté4, et différents bains de chimie. Curieux mélange d’ingrédients qui attestent sa sensibilité dans ses photographies.

L’appartement, Emmanuel Ligner, 2013

L’appartement, Emmanuel Ligner, 2013

L’impression argentique est une technique qui perdure car elle offre des possibilités très intéressantes.
Elle a certes ses inconvénients et ses limites mais son utilisation offre une qualité et un rendu supérieur.
L’impression argentique trouve ainsi sa place au plus près du numérique car les deux s’hybrident pour des expérimentations des plus singulières.

Lexique :
1- compte-pose : qui permet une précision exacte du temps qu’a passé un papier dans un bain chimique aux sels d’argents par exemple
2- lampe inactinique : elle permet de ne pas travailler dans le noir total, la lumière rouge émise ne dérange pas l’impression des images. Le papier y est insensible.
3- masque d’écrêtage : Un masque d’écrêtage est un objet dont la forme masque les autres illustrations,     rendant ainsi visibles seulement les zones contenues dans les limites du masque
4-  papier Baryté : papier industriel à développement au sulfate de baryum,
5- caméra obscura : est une boîte opaque dont une face est translucide (verre dépoli, papier calque)
et dont la face opposée est percée d’un petit trou appelé sténopé, c’est l’ancêtre de l’appareil photo
6- sténopé : petit trou percé dans une plaque très mince, faisant office d’objectif photographiqueSitographie
:

Objectif Argentique, http://objectif-argentique.com/laboratoire_photo.php consulté en Novembre 2014

Argentique, Blog Journal de Charlotte, http://charlottebocquet.com/journal/photographier-en-argentique/ consulté en Novembre 2014

Pourquoi faire de l’argentique ?, SHOTS, Harvey, 19/12/12, http://www.shots.fr/2012/12/19/pourquoi-semmerder-a-faire-encore-des-photos-argentiques/ consulté en Novembre 2014

5 Photographes expliquent…, écrit par logomachie france,15/10/13, http://www.lomography.fr/magazine/lifestyle/2013/10/15/5-photographes-expliquent-pourquoi-ils-utilisent-largentique consulté en Novembre 2014

Initiation Développement, Focus Numérique, http://www.focus-numerique.com/test-1493/retouche-initiation-developpement-films-argentique-presentation-caracteristiques-1.html consulté en Novembre 2014

NÉGATIF PLUS, http://negatifplus.com/info/le_laboratoire consulté le 28/11/14

Photo Saint Pierre, http://www.photo-st-pierre.fr consulté le 13/11/14

STUDIO AH, studio nantais de création, http://www.studioah.fr/impression_fineart/ consulté en 2/12/14

PAPIERS, site marchand, magasin à Limoges, http://selenium-store.com consulté le 17 /01/15

Le papier baryté, GRALON, http://www.gralon.net/articles/photo-et-video/photo-et-video/article-le-papier-baryte—presentation-et-evolutions-3270.htm consulté le 18/01/15

CYBER LA PHOTO, site marchand, http://www.cyberlabophoto.com/4-papier-photo-rc consulté le 18/01/15

ATELIER BARYTÉ, Le papier Baryté, Anonyme, 10/05/2014, http://atelier-baryte.com/category/papier/papier-baryte/ consulté le 18/01/15

Professionnels :

Photo Saint Pierre – Nantes

Studio Ah – Armelle Hiance (et Emmanuel Ligner) – Nantes

IRSA Radiologie – Philippe Dussouil – La Rochelle

Crédits Photos :

Appareil argentique : PERKEO II – Voigtländer – Nicolas Dussouil

Dessins aux marqueurs et aux crayons : argentique et lomographie – Louis Asselin

Dessins sur illustrastor : développement des négatifs – Jean-Baptiste Landreau

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15 avril 2015    Non classé

Les finitions pour l’édition jeunesse, par où commencer ?

Dans le monde de l’édition jeunesse, un livre se juge au premier abord à son aspect extérieur, il doit attirer le regard des potentiels lecteurs. Or, la concurrence est rude dans ce milieu et c’est pourquoi les éditeurs cherchent à se distinguer en apportant des spécificités à leurs livres. Les finitions permettent d’ajouter ces petits plus qui pourront être décisifs lors de l’achat. Il en existe un très grand nombre et nous allons vous en présenter quelques unes au travers de plusieurs exemples.

Le premier élément visible du livre est son dos.

Le premier élément visible du livre est son dos.

Comment choisir les finitions d’un livre ?

Gulf Stream Éditeur, Maison d’Édition jeunesse nantaise, accorde de plus en plus d’importance aux finitions apportées à certain de ses livres, notamment à ses romans de fiction pour adolescents. Les finitions apportent un aspect plus qualitatif au livre, le transformant en « livre objet » que le lecteur aurait envie de collectionner. Elles permettent de se distinguer de la concurrence et d’attirer l’oeil du lecteur. Pour cela, elles doivent accorder autant d’importance à la couverture qu’au dos des livres car c’est ce que l’on voit en premier lorsqu’ils sont rangés dans les rayons. De plus, lorsque l’on parle de série de livres, ce qui est souvent le cas dans les romans pour adolescents, les finitions doivent être réfléchies pour l’ensemble des tomes (même ceux qui ne sont pas encore écrits) pour pouvoir créer une unité au sein de la série. Pour expliquer comment les finitions des livres jeunesse sont réfléchies et réalisées, nous avons décidé de vous parler de livres édités par Gulf Stream Éditeur : « Nina Volkovitch » de Carole Trébor et « Les Outrepasseurs » de Cindy Van Wilder.
La série « Nina Volkovitch » a bénéficié de nombreuses finitions, la principale étant sa tranche dorée, réalisée à la main. Cette finition a pour but de retranscrire l’aspect sacré des icônes religieuses, ayant une place importante dans le récit. Une dorure à chaud a également été ajoutée au titre ainsi qu’un vernis sélectif sur la 4ème de couverture. Les trois tomes donnent un ensemble cohérent, rassemblés on découvre qu’ils se correspondent.

Les couvertures des trois tomes de Nina Volkovitch de Carole Trébor

Les couvertures des trois tomes de Nina Volkovitch de Carole Trébor

Les couvertures de la série « Les Outrepasseurs » sont composées d’une découpe au centre en forme de O, rappelant le titre et d’un rabat illustré d’un paysage à l’intérieur. La découpe donne ainsi sur le rabat où est inscrit le numéro du tome. Lorsque le rabat est déplié, on peut découvrir un élément caché dans le paysage, qui évoque un élément clé de l’histoire. La découpe renferme l’idée de secret, qui ne peut être dévoilé qu’après l’ouverture du livre. Chacun des tomes a une dorure à chaud métallisée différente qui renvoie directement au récit : or pour le premier tome, argent pour le second et cuivre pour le troisième.

Le premier tome des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder Découpe en forme de O et rabat avec le numéro du tome et un paysage illustré.

Le premier tome des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder Découpe en forme de O et rabat avec le numéro du tome et un paysage illustré.

Comment les réaliser ?

La réalisation des finitions utilisées pour les livres présentés sont, pour la plupart, assez simples. Ces livres possèdent des dorures à chaud, un vernis UV sélectif et une tranche dorée.

  • La dorure à chaud

La dorure à chaud est un procédé dans lequel la chaleur et la pression permettent d’appliquer un film métallisé ou des hologrammes sur du papier ou du carton. Ce procédé est employé sur de nombreux produits, pour des finitions décoratives ou encore dans le secteur de l’emballage. Il est également très présent dans la fabrication des billets de banque et des cartes de vœux, et dans toute l’impression de labeur. La pellicule métallique est transférée au moyen d’un fer à dorer (cliché) par pression et chaleur pouvant aller de 60° à 200°. Le film à dorer est placé entre le cliché chauffé et le matériau à « imprimer », la pression du cliché sur le film dépose le graphisme désiré sur le matériau.

Les couvertures des trois tomes des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder Dorure à chaud : or pour le 1er, argent pour le 2nd et cuivre

Les couvertures des trois tomes des Outrepasseurs de Cindy Van Wilder Dorure à chaud : or pour le 1er, argent pour le 2nd et cuivre

Procédé de la dorure à chaud

Procédé de la dorure à chaud

  • Le vernis UV sélectif

La pose d’un vernis UV sélectif nécessite une vernisseuse sélective qui va déposer le vernis sur certains éléments de la couverture. Il est ensuite exposé à des rayons ultraviolets qui permettront son séchage grâce à sa polymérisation.

  • La tranche dorée

La tranche dorée est sans doute la finition la plus coûteuse. En effet, pour la série « Nina Volkovitch », les livres ont été placés dans une presse et la tranche a été peinte à la main en Espagne. La dorure de la tranche reste très fragile, l’utilisation fréquente du livre la détériore rapidement.

En conclusion, nous pouvons dire que les finitions dans l’édition jeunesse peuvent être diverses et variées et plus ou moins faciles et coûteuses à réaliser. Néanmoins, elles sont d’une importance capitale car c’est souvent elles qui influencent l’acte d’achat des parents ou de l’enfant. De plus, elles restent un autre moyen de transmettre le thème du livre. En effet, les finitions sont souvent plus élaborées pour la littérature de l’imaginaire : la fantasy et le fantastique par exemple. Cependant, elles peuvent aussi faire augmenter le prix du livre. C’est le cas pour le livre « Nina Volkovitch » de Carole Trébor chez Gulf Stream Éditeur, qui avec sa tranche dorée peinte à la main, ajoute un coût non négligeable à la fabrication du livre et se répercute sur le prix.
Le travail des graphistes est donc de savoir choisir des finitions en accord avec le thème du livre, tout en ayant conscience qu’elles auront un impact sur le prix du livre.

Un vernis UV sélectif forme un triangle sur la 4ème de couverture de « Nina Volkovitch » Tranche dorée

Un vernis UV sélectif forme un triangle sur la 4ème de couverture de « Nina Volkovitch » Tranche dorée

Nous remercions Paola Grieco, directrice éditoriale de Gulf Stream Éditeur, d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.

Auteurs : Marie Kerbrat, Perrine Ravatin, Elena Stevant, Sidonie Veteau, Astrid Vincent et Katell Gérard.

Lexique

  • Tranche : Chacun des trois côtés d’un livre. On parlera de tranche de tête (ou supérieure), tranche de queue (ou inférieure), et de gouttière (ou tranche latérale). Elles peuvent être rognées, marbrées, ébarbées, dorées.
  • Dos : Partie de la couverture d’un livre relié ou broché, opposée à la tranche, sur laquelle se trouve la couture et qui porte généralement le titre.
  • Impression de labeur : Travail d’impression de longue haleine mettant en œuvre des moyens de production relativement importants plus variés que ceux de la presse. Il fait appel à des spécialités et à des qualifications diverses.
  • Polymérisation : La polymérisation désigne une réaction chimique, fonction du temps et de la température, conduisant la matrice ou la résine à se solidifier de manière irréversible.
  • Dorures à chaud : Méthode d’impression en relief et à chaud de motifs à la feuille d’or ou d’aplats métallisés et de couleurs.
  • Un vernis UV sélectif : Le vernis sélectif consiste à appliquer une fine couche de vernis sur vos supports imprimés. Il est dit sélectif car il est appliqué sur certaines zones de votre imprimé.
  • Dorure sur tranche : Opération consistant à recouvrir d’or ou de couleur les tranches d’un livre relié.

Sources

http://www.gulfstream.fr/
http://www.cnrtl.fr/
http://www.bobst.com/
http://www.bibliopolis.net
http://www.futura-sciences.com
http://www.copytop.com/
http://www.printshot.fr/
http://www.ceysens-presto.be/

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15 avril 2015    Non classé

Le journal n’a pas dit son dernier mot

A l’ère des nouvelles technologies et du développement durable, bien que le journal reste une valeur sûre en terme d’information, peut-il être réutilisé pour un autre emploi ?

Papier journal, d’où viens-tu ?

Amis lecteurs, vous le savez, le journal permet de diffuser quotidiennement des informations diverses et variées pour un coût de production faible, et ce depuis des siècles partout dans le monde.

En France les premiers journaux sont apparus au XVIIe siècle, grâce notamment à l’invention de l’imprimerie en 1438 par Gutenberg. Il fallut par la suite convaincre la royauté de diffuser périodiquement des informations. L’autorisation fut donnée en 1631, pour la publication de La Gazette. De nos jours, le papier journal est devenu monnaie courante.

Cependant, vous êtes-vous déjà demandé comment il est fabriqué ? par quelles étapes il faut passer pour l’obtenir ?quels sont ses caractéristiques ? 
Actuellement, le papier journal est fabriqué sur des machines rotatives à papier à grande vitesse à partir de différentes pâtes : pâte à papier, thermomécanique, mécanique, chimique, recyclée. Il est caractérisé par son grammage léger, compris entre 45 et 65 g, alors que le papier de votre imprimante fait environ 80 g, sa forte opacité mais aussi sa blancheur médiocre ce qui implique son jaunissement précoce dû à la lignine (composante du bois) qu’il contient. Il est également apprécié pour son absorption et son séchage rapide. Que de données insoupçonnées, ne trouvez-vous pas ?

Nous avons interrogé la représentante de Val PG, imprimerie située à Bouguenais, sur l’impression et l’utilisation du papier journal. Elle nous a déclaré qu’au sein de leur entreprise ils n’avaient pas l’occasion d’imprimer du papier journal, ou papier d’aspect équivalent, car personne ne leur en avait fait la demande. De plus, d’après eux, le travail d’un papier au grammage si faible ne donne pas un rendu de bonne qualité. Ce genre d’impression est faite sur des machines permettant d’imprimer des feuilles de petits grammages tels que les journaux ou les notices des médicaments. L’imprimerie CILA à Nantes propose ce genre de services.

Que deviens-tu ?

Désormais, demandez-vous ce que deviennent tous ces journaux fabriqués et diffusés en masse après avoir été lus et relus, manipulés, souillés, chiffonnés, froissés, déchirés, abîmés ? 
Pour vous, nous avons recueilli quelques témoignages qui vous donneront certainement des idées ou le sourire aux lèvres !

Voir la vidéo  :

« impression reproduction – Microtrottoir »

Alors que certains le réutilisent comme papier cadeau, d’autres offrent une nouvelle vie au papier journal de façon surprenante : l’isolation de leur toiture. Vous saviez déjà certainement que votre journal pouvait être utilisé pour protéger un meuble, pour faire un petit feu de cheminée dans votre salon ou encore pour emballer des objets fragiles quand vous manquez de papier bulle… Vous n’imaginez sûrement pas à quel point vous pourriez être créatif en l’utilisant comme un tissu rare et magnifique.
À vous de jouer !

Ce petit blog regroupe quelques idées pour vous occuper durant vos longs dimanches après-midi

http://bricobistro.com/idees-pour-recycler-du-papier-journal/

Pour les plus confirmés d’entre vous, nous vous invitons à prendre exemple sur Myriam Dion, jeune artiste ayant en sa possession une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Elle récupère les journaux usés dans le métro pour les transformer en de véritables rideaux de dentelle. Elle fait ainsi du papier journal son principal médium et a obtenu de nombreux prix en reconnaissance de son travail.
Véritable couturière du papier, elle manie avec minutie son scalpel créant ainsi des compositions semblables à du tricot. Les éléments du journal parfois encore lisibles, se transforment en figures abstraites, dénuées de leur sens politique et de leur actualité sociale. Destinés à être jetés après leur lecture, les papiers journaux que Myriam recycle deviennent de véritables œuvres, donnant lieu à des illusions. Elle nous offre un nouveau support d’expression, fragile, mais qui semble inépuisable.

http://www.myriamdion.com

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© Myriam Dion, Bureau du directeur de l'École des arts visuels et médiatiques, Mario Côté, UQAM, 2012

© Myriam Dion, Bureau du directeur de l'École des arts visuels et médiatiques, Mario Côté, UQAM, 2012

Maintenant, pour toutes celles qui aiment se faire jolie, nous vous avons concocté un petit tutoriel beauté pour une manucure originale ! Et on vous assure que même celles qui n’arrivent jamais à reproduire le nail art s’en sortiront à merveille !

Voir le diaporama Nail art en papier journal© Laura Palmer, Nail art en papier journal, 2015

Auteurs : Lucie Burel, Laura Palmer, Eléonore Betard, Eve Gergaud, Anne-Charlotte Roine, Julie Colliou

Sources :

  • Les grandes imprimeries, « papier journal» 

http://www.lesgrandesimprimeries.com/impression/papier-journal/127820, consulté le 11/01/2015

  • Myriam Dion, Portfolio, « Papiers journaux ajourés au couteau x-acto» 

http://www.myriamdion.com/#!journaux/aboutPage, consulté le 26/11/2014

  • Wikipédia, « Papier journal» 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Papier_journal, consulté le 20/11/2014

  • Wikipédia, « Histoire de la presse écrite en France» 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse_écrite_en_France, consulté le 12/01/2015

  • Youtube, « Tuto nail art : la manucure papier journal» , publié par madmoiZelle.com, le 02/04/2012

https://www.youtube.com/watch?v=Y3JJgAni_vg, consulté le 26/11/2014

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15 avril 2015    Non classé

Reportages impression-reproduction – 2015

Les designers graphiques (G2) ont exploré différents papiers et techniques d’impression et de reproduction.
Découvrez leurs reportages développés en 6 articles :

- Les finitions pour l’édition jeunesse, par où commencer ?
- Le journal n’a pas dit son dernier mot
- L’argentique surprend et surprendra encore
- Les impressions textiles artisanales
- De quelle marnière la sérigraphie perdure-t-elle notamment face aux autres modes d’impression ?
- Le letterpress, on s’y presse !

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17 avril 2012    Non classé

Exposition à Angers : DÉCORS ET ENLUMINURES

Exposition présentée par les Archives départementales du Maine-et -Loire

Du 17/10/11 au 24/02/12

106, rue de Frémur BP 80744

49007 Angers cedex 01

LES ARCHIVES DÉPARTEMENTATLES DE MAINE-ET-LOIRE

Ces archives ont pour vocation de conserver les documents qui éclairent l’histoire de l’homme (institutions et territoires ). Elles sont considérées dès le XIXe siècle comme les plus belles et les plus riches archives de France.

PRÉSENTATION : un nouveau regard

L’exposition a été réalisée par les Archives départementales du Maine-et-Loire sous la direction d’Hélisabeth Verny.  Jean-Yves Bardin et Gérard Audias, membres de Creazen ont assuré la scénographie.

Le but de l’exposition était de montrer que le manuscrit n’est plus seulement considéré comme un vecteur de connaissance mais aussi comme un objet d’art,  un reflet de la sensibilité et de la technique de son époque.

L’exposition fut ludique, agréable avec un accompagnement musical d’harpe en accord avec le lieu. Les oeuvres, très bien conservées étaient protégées par du verre et mises en valeur par des panneaux d’informations illustrés. Des puzzles et un jeu de devinettes étaient proposés aux spectateurs ainsi qu’une  vidéo expliquant la fabrication d’une plûme, la préparation du support de l’enluminure et l’utilisation de la feuille d’or.

Préparation du support de lenluminure et de la plume.

Préparation du support de l'enluminure et de la plume.

Vidéo sur le musée du Parchemin et de l\’Enluminure (Rouillon – Sarthe)

Calligraphie – Enluminure : Réalisation d\’une lettre filigranée

L’exposition présentait des manuscrits et des décors variés illustrant un art multiple. J’ai pu découvrir de belles lettrines, des armoiries peintes à la gloire des seigneurs d’Anjou et des dessins et ornements réalisés à la plume.

INFORMATIONS CONTEXTUELLES

Le mot  “écriture“ du latin scriptura désigne la représention de la parole ou de la pensée par les signes convenus. L’outil universel de l’écriture est à l’époque la plume qui remplace au VXe siècle la calame (roseau taillé).

L’apogée du manuscrit est situé entre le XIIe et le XVIe siècle. Grâce au livre médiéval, l’art de l’enluminure devient plus familier. Les travaux des greffiers sont uniques et la composition, la forme et le décort de l’écrit ont toujours une signification particulière. Ces particularités m’ont intéressé parce que ce sont les travaux artistiques personnels qui ont fait la richesse des manuscrits illustrés.

L’enluminure est une activité essentiellement monastique, pratiquée sur du parchemin au Moyen-Âge. C’est un décor des manuscrits, qu’il soit dessiné ou peint.

LES OEUVRES EXPOSÉES

Cartulaires : Registres dans lesquels étaient transcrits les privilèges et les titres des différentes institutions. Les caligraphies sont plus soignées, les lettres sont ornées et les textes sont différenciés par des couleurs.

Cartulaire de Quiberon.

Cartulaire de Quiberon.

Missels : Registres très enluminés. Les deux plus beaux missels sont le missel de Jean Michel (1440), missel avec des initiales dorées, des rinceaux de vignes bleues et rouges formant des motits, des bouquets de roses et des feuilles dorées. L’autre missel est celui de Pierre de Laval (1491), réputé pour ses gravures peintes imprimées.

La finesse de réalisation et les décors de ces missels illustrent la technique du livre enluminé au XVe siècle.

Exemple dun Missel : un Missel de la Chapelle de la Miséricordie à Nice. Missel de la Chapelle de la Miséricordie à Nice.

Registres papiers : Registres de textes racontant des faits avec des enluminures en noir et blanc. Ses registres datant de 1999  proviennent de l’Abbaye de Fontevraud. J’ai trouvé ces registres intéressants pour les enluminures, davantage associés à des visages dessinés plus qu’à des motifs décoratifs.

DU MANUSCRIT AU LIVRE PAPIER

Les cartulaires et les livres liturgiques représentent deux illustrations différentes d’une même forme qui constitue l’invention majeure du Moyen-Âge : le livre. Cette invention est liée à la révolution du support avec la création du papyrus remplacé au Xe siècle par le parchemin (peaux d’animaux), et aussi à la révolution du format au cours de laquelle la pliure des peaux ont permis de réaliser des cahiers et donner naissance au livre.

www.creazen.net

lexposition-en-cours

Rapport d’étonnement réalisé par Hadrien Cathelineau

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25 novembre 2011    Non classé

Conférence Bertrand Duplat : Jeux vidéos de papier.

Jeux vidéos de Papier//Bertrand Duplat / Les éditions Volumique

Le livre qui tourne ses pages tout seul

Le livre qui tourne ses pages tout seul


Au sein de l’exposition « Inquiétantes Étrangetés»  qui a lieu à la Chapelle de l’Oratoire (Musée des Beaux-Arts de Nantes) jusqu’au 15 janvier 2012, nous avons pu découvrir l’histoire de l’art numérique, ainsi que leur 3ème saison qui s’intitule « Mutation dans le Monde du Livre» . Bertrand Duplat nous fait découvrir « Les éditions Volumique» .

Bertrand nous fait part de leur »  laboratoire de recherche de création»  où il recherche, avec son collaborateur Etienne Mineur, de nouveaux formats de livre et de jeux de plateau. Leur problématique est la suivante :

« Comment envisager le livre et sa lecture au 21ème siècle, après la grande révolution des médias liée au numérique et aux réseaux ? »  Un monde tangible, une alliance entre le livre papier et le numérique. « Il ne s’agit plus d’opposer le livre numérique au livre papier, mais d’enrichir le rapport tactile, émotionnel et intime au savoir qu’offre le livre papier, avec les dimensions nouvelles qu’apporte le numérique.» 

Les deux hommes sentaient un manque, quelque chose de tangible, ce qui se transmet, s’annote. Garder la sociabilité autour du papier, du livre et avoir le tangible sur le digital. Voici quelques uns de leur travaux :

« Le livre qui voulait être un jeu vidéo» 

C’est un prototype (le premier proposé par Bertrand et son acolyte) qui a pour principe d’intégrer des technologies que l’on ne trouve pas habituellement dans un livre (capteurs carte électronique). Chaque chapitre est un mini jeu visuel et tactile qui rend la lecture interactive.

« Le livre qui disparaît» 

Le livre qui disparait

Le livre qui disparait

Un prototype de livre qui « disparaît» , devenant illisible devrait-on dire vingt minutes après son ouverture. En reprenant l’idée du papier fax qui noircit, voici un papier qui se tâche à la manière d’un test de Rorschach lorqu’on le chauffe. Il s’agit donc de lire avec une contrainte de temps, comme un défi contre la montre que l’on trouve dans les jeux vidéos. Mais les amoureux de la littérature accepteront-ils de voir leur livre s’autodétruire et devenir à la fin une — simple — oeuvre plastique ?

Ce procédé est dit « low teck» , c’est-à-dire qu’il utilise une technologie des plus simples et économiques.

« Duckette» 

Il s’agit là d’un prototype de livre-jeu électronique utilisant des encres réactives. Nous avons donc des apparitions et disparitions de formes sur le papier imprimé en sérigraphie. Un joystick nous permet de jouer. Le principe est impressionnant, on regrette juste la taille du joystick, quelque chose de plus discret serait d’avantage abordable. Mais souvenons-nous que c’est un prototype !

« Le livre qui tourne ses propres pages» 

Et oui, ils l’ont fait ! Le livre qui tourne ses pages de lui-même, prototype inspiré du « livre dont vous êtes le héros» . En fonction du lecteur, de sa manipulation (interactions avec le livre par le biais de choix possibles), le livre tourne ses pages suivant les choix du lecteur. C’est assez poétique, le livre nous propose le voyage d’une montgolfière, on se laisse bercer par le défilement des pages… Toutefois, il est toujours possible de tourner soi-même les pages !

« Le livre peut communiquer avec un téléphone portable, qui peut également faire tourner les pages du livre.» 

« Back to paper» 

Back to paper

C’est un jeu de cartes qui se pratique sur une tablette tactile. Les cartes sont colorées et reconnues par l’écran. Lorsqu’une d’elle est posée sur le support tactile, la couleur déteint, se dépose, envahit l’espace autour de la carte de manière propre, différente à chaque carte. C’est un jeu sensible et esthétique qui donnera toujours un aspect différent sellons les joueurs et leurs choix. Les créateurs ont cette fois encore repris le test de Rorschach.

« (i)Pirate» 

(i)Pirate

(i)Pirate

C’est un jeu qui combine un plateau de jeu en papier et un iPhone. L’iPhone est le pion que l’on déplace sur les cases du plateau afin de faire avancer le jeu et l’histoire. Ici le téléphone est un vaisseau voguant sur les océans qui retranscrit tout se qui se passe sur la case sur laquelle on le pose à échelle 1. On peut aussi bien jouer seul, en groupe et même en réseau à la manière des MMORPG (Massively Multiplayer Online Role Playing Games signifiant Jeu de Rôle en Ligne Massivement Multijoueurs).

« (i)Pawns» 

C’est le contraire de (i)Pirate. C’est-à-dire que l’iPhone ou l’iPad est le plateau de jeu et nous manions des pions qui sont reconnus par l’appareil. Chaque pion a une signature unique qui permet son identification et qui nous permet de progresser dans l’histoire.

Certains pions sont munis d’une lentille qui reflète l’écran, ce qui fait que nous avons l’impression d’avoir un visage sur un pion qui s’anime, bouge et parle !

« Balloon» 

Balloon

Balloon

Balloon est une idée… simple ! Nous avons un livre à système, un pop up dans lequel nous trouvons une montgolfière en papier que l’on construit et que l’on dépose sur l’application iPad. Cependant, l’objet n’a aucune interaction avec la tablette. Le ballon semble voler au dessus de la terre et nous apercevons les paysages qui défilent selon notre choix de direction et la force du vent que nous indiquons. Nous avons l’imagination d’une interaction. Une jolie combine pour une harmonie entre le tangible et le digital. Le rendu est assez… magique !

« Music Book» 

Il s’agit là encore d’une idée simple… Un livre composé de quelques pages contenant un conte. Derrière celles-ci se trouve un iPhone qui s’active et déclenche l’histoire lorsque l’on appuie sur le papier suffisamment fin à l’endroit tout indiqué. La forme pourrait faire penser à une Bible dont on a creusé les pages pour y cacher un secret…

Bertrand nous affirme que les jeux vidéos ne descendent pas des jeux de plateau. Ils ont été créés tel quel et que cela les a inspirés à créer un nouveau médium grâce à l’alliance du tangible et du digital. Cependant les éditeurs se forcent à s’adapter au numérique, en recréant carrément le fait de tourner une page. C’est ainsi que Bertrand & Étienne se sont mis à créer une nouvelle harmonie qu’on espère découvrir un jour dans nos foyers. En attendant nous vous laissons (re)découvrir leur univers :

http://www.volumique.com/fr/

Rapport d’étonnement de Tiphaine ROLLAND & Claire CHUNIAUD

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15 janvier 2011    Non classé

Workshop avec Alain Le Quernec

Ce soir, 14 janvier, Alain Le Quernec terminait une semaine de worshop sur le thème « 11 septembre»  avec les étudiants en deuxième année de la section Design Graphique, l’exposition des travaux fut donc le point d’orgue de la semaine.

Nathalie Templier à gauche, Alain Le Quernec à droite.

Nathalie Templier à gauche, Alain Le Quernec à droite.

Alain Le Quernec a plébiscité les étudiants pour la diversité de leurs axes de réflexion et leur ténacité dans les recherches… Pas si simple de produire une image pertinente et percutante ! L’analyse de leurs affiches a montré des points de vue et des approches plastiques très différents pour ces étudiants qui avaient environ 10 ans lors des événements.

Nathalie Templier, responsable pédagogique de la section graphisme, qui a suivi avec Alain ce workshop a aussi remarqué l’évolution dans la réflexion des étudiants. Cette semaine de workshop très dense en janvier est en effet un moment de rupture pour un nouveau départ dans l’année scolaire.

Quelques images de cette fin de semaine.

Quelques affiches
Quelques affiches…

explication des étudiants

Antoine participant au workshop explique.

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5 janvier 2011    Non classé

Rio 2016 Logo

Le président du Comité Olympique Jacques Rogge a dévoilé le logo officiel des JO 2016 de Rio. Une identité qui représente l’union entre les différentes cultures grâce aux trois personnes se tenant la main. Une réalisation du studio Tatil après un processus de sélection de 139 projets. (source : Fubiz)
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